1. |
Si la rivière coule
03:17
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Je m’y suis accrochée
A ces grillages pire que la taule
Pour tenter d’y échapper
Fallait bien que je l'a console
A la première mêlée
T’es arrivée à mes yeux
A nous deux on transportait
Tout le désespoir d’nos vieux
Les mots coincés dans la gorge
Tu m’les as tiré un à un
Paraît-il qu’on se forge
Entre ces murs dès 8h20
Puis les rires sont venus
Entre les disques qui se rayent
Et ces fameuses disputes
Ca fumait dans l’appareil
Si la rivière coule ici
Que la rivière coule ici
On n’a pas prévu d’berline
Même pas besoin de tout ça
S’émerveiller comme gamine
Ou On se la racontait pas
On rêvait les belles histoires
Qui font mouiller les mouchoirs
Un roadtrip à la Thelma
Et Louise ce sera toi
Elles seront toujours plus belles
Si on s’ les raconte en vrai
Ce sera nous les deux rebelles
Et y aura pas de grands regrets
Sortir de cette foutu cuvette
Qui te donne tant de soucis
On s’ criera qu’on est bête
De s’être dis qu’ c’était fini
Si la rivière coule ici
Que la rivière coule
Si les montagnes sont éternelles
Et qu’la vie elle nous fait mal
On s’ pardonnera nos querelles
A comparer ça vaut que dalle
Qu’un complice à la récré
Ça s’ trouve pas à chaque saison
C’est vrai qu’a force de cliquer
On en perd la direction …
Si la rivière coule ici
Que la rivière coule
Si la rivière coule ici
Que la rivière coule
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2. |
Un coup ou deux
03:01
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Dans l’air les volutes estompent le doute
Entre les fissures d’où l’on voit le jour
Un coup ou deux
Face aux vieux murs, des larmes de rouge
Juste quelques brisures pour que rien ne bouge
Un coup ou deux
Sens tu l’amertume partout tout autour
Les marques d’usure d’un manque d’amour
C’est comme l’armure se foutre de tout
Des mots de brulure enfoncent le clou
Un coup ou deux
Plutôt deux fois qu’une c’est la même rancune
Si l’on t’importune ça va jouer des coudes
Pour même une prune t’es prête à en découdre
Mon Triste clair de lune sens dessus dessous
Ou des bandits de fortune se ruent pour un sou
Un coup ou deux
Un coup ou deux
Un coup ou deux...
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3. |
On verra bien
03:20
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La bêtise ça tracasse
Pour si peu qu’on l’a ressasse
C’est le temps qui nous raccroche
Le sentiment de rater le coche
En enfilade on escalade
La gigantesque barricade
Au point même de se faire peur
C’est gens qui rient et moi qui pleure
Sur le route des dessins
Jusqu’où on verra bien
A la croisée des lignes
Dans nos mains
Jusqu’où on verra bien
Le nez collé a l’écran
Absorbé par le néant
On voit défiler les espèces
Tellement obsédé qu’on se blesse
Un peu Avant la fin du monde
Le lapse de temps où l’on se sonde
La flamme vacille et s’amenuise
A force de lutter on s’épuise
Sur le route des dessins
Jusqu’où on verra bien
A la croisée des lignes
Dans nos mains
Jusqu’où on verra bien
Chacun cherche sa légende
S’accapare un bout de bande
Attendant que l’on trébuche
Pour le plaisir que tu épluches
En vain on se distingue
D’une marée noire d’un monde de dingue
Plié en quatre à son devoir
On n’y voit plus rien dans le noir…
Plié en quatre à son devoir
On n’y voit plus rien dans le noir…
Sur le route des dessins
Jusqu’où on verra bien
A la croisée des lignes
Dans nos mains
Jusqu’où on verra bien
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4. |
Juste une seconde
03:15
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J’entends au dedans le soupir qui lentement me tire
Je m’accroche en silence à la branche lentement ça penche
C’est dans l’ombre que personne ne sait
Dans le mensonge que l’on se tait
C’est dans l’ombre que personne ne sait
Dans le mensonge que l’on se plait
Juste une seconde
J’essaie d’attraper le vent dans mes mains l’ouragan
Et je couche ma colère à la porte priant que personne ne sorte
L’encre qui te tire vers le bas je la touche de mes doigts
Et si je te serre fort dans mes bras, penses-tu qu’alors tu m’entendras ?
Juste une seconde
Ici ça cogne ici ça crie
Et noir sur blanc c’est écrit
Dans un coin de la cuisine
Une lettre comme un signe
Un appel à rester digne
Une vie se brise sur ces lignes
Et moi l’enfant je me noie
Et je demande pourquoi
Sur ces cendres je grandis
Et tout autour se rétrécie
la même histoire se répète
Que trois gamines baissent la tête …
N’attends pas de dire adieu
Regarde là droit dans les yeux
Juste une seconde
Juste une seconde
Juste une seconde...
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5. |
Les corolles
04:13
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Des joues rougis par l’impatience
Enfin comblée prenait son sens
En apparence un jour brutal
Mais à mes yeux un jour crucial
Des bouts de nuages qui pullulent
Viennent se lover dans nos cellules
Ce sentiment de renouveau
Je le cachais derrière mon dos
Comme un secret des plus crasseux
A protéger de tout aveux
Peur du regard posé sur moi
Le soir venu lors du repas
Je surveillais à préserver
Mon rôle de garçon manqué
A toutes les corolles
Remontent en cabriole
Le long du col
A toutes les corolles
Remontent en cabriole
Le long du col
Funeste farandole
Déversée sur vos sols
A ras du bol
Je remerciais l’bon dieu là haut
De m’avoir donné d’autres épaules
Elles qui m’avaient ouvert la voix
Maîtrisaient la danse mieux que moi
C’était si dur d’ouvrir ses ailes
Quand elles restent collée entre elles
Encore aujourd’hui je me débats
A être celle que je ne serai pas
Énième tour de bras de fer
Les années qui passent à travers
Je ne décompte plus le nombre
De toutes ces fois où je retombe
Le même combat perdu d’avance
C’est de la faute à la malchance
Moi je ne vois que la nature aimante
Que d’un côté de la pente
Que d’un côté de la pente
A toutes les corolles
Remontent en cabriole
Le long du col
A toutes les corolles
Remontent en cabriole
Le long du col
Funeste farandole
Déversée sur vos sols
A ras du bol
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6. |
Protège-nous
02:49
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BELFOUR Clermont Ferrand, France
Belfour arpente les chemins tortueux d’un rock lancinant, en français dans le texte. Lucie Mena et Michael Sacchetti, Clermontois de cœur, sortent un EP où leur subtile musicalité a conquis bon nombre d’artistes hors-pair comme Pascal Humbert – ex Détroit,16Horsepower. Entre poésie captivante et énergie viscérale, Belfour exalte les sens et va droit aux tripes. ... more
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